Plateforme des intervenants en Psychosocial et en Santé Mentale

PPSM - Burundi

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Année d'expérience

Historique, Missions & Vision

Historique

La Plateforme des intervenants Psychosocial et en santé mentale, PPSM en sigle est née de l'initiative des acteurs en psychosocial à la suite des résultats d'une étude sur l'état des lieux des structures d'aide en psychosocial réalisée en 2011 qui ont prouvé la nécessité de renforcer la collaboration des acteurs pour promouvoir la qualité des services ainsi que leur accessibilité. C'est ainsi qu'en 2012, un Plan d'action couvrant la période 2012-2014 a été élaboré dans le but de promouvoir le système de prise en charge psychosociale, particulièrement à base communautaire. PPSM a obtenu sa reconnaissance légale en avril 2014 par l'ordonnance ministérielle N°530/601.

Missions

  • Plaider pour la promotion de la prise en charge psychosociale et de la santé mentale
  • Coordonner, accompagner et faciliter la collaboration de l'ensemble des acteurs
  • Rendre accessible les services psychosociaux et de santé mentale de qualité à la population burundaise grâce à la coordination et au renforcement de la synergie des acteurs membres et/ou partenaires locaux de la PPSM

Vision

"La population burundaise a facilement accès aux services psychosociaux et de santé mentale de qualité grâce à la coordination et à la synergie des intervenants"

Notre Slogan

Faisons de la santé mentale une priorité

Nos Services

Renforcement des capacités

Formation des enseignants aux bases de la prise en charge psychosociale.

Accompagnement psychosocial

Soutien semi-spécialisé dispensé par des psychologues qualifiés.

Références des cas complexes

Orientation vers des soins psychiatriques adaptés pour les cas nécessitant une prise en charge spécialisée.

Plaidoyer

Actions de sensibilisation et de défense des droits liés à la santé mentale.

Recherche et actions

Études et initiatives sur les approches innovantes en matière de soutien psychosocial.

Tabariza mw'ibanga umwana ariko araca mu ngorane nseserezamutima kumurongo utariha 116

Appeler le 116

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Journée Mondiale de la Santé Mentale Priorité à la santé mentale dans les urgences et catastrophes

Les catastrophes naturelles inondations, glissements de terrain, sécheresses ainsi que les conflits, les guerres ou les urgences sanitaires, ne détruisent pas seulement les infrastructures physiques. Elles provoquent également des traumatismes psychologiques profonds, allant du stress aigu au trouble de stress post-traumatique, en passant par la dépression et l’anxiété. Dans l’urgence, les interventions psychologiques, qu’il s’agisse d’accompagnement ou de prise en charge, sont aussi essentielles et immédiates que l’accès à l’eau, à la nourriture ou à un abri. Le rôle clé de la santé mentale en situation de crise Comme le rappelle Prosper Mvuyishanga, psychologue au sein de la Plateforme des Intervenants en Psychosocial et Santé Mentale (PPSM Burundi) : « La santé mentale est la base de toute santé humaine. C’est pourquoi le 10 octobre de chaque année est dédié à la Journée Mondiale de la Santé Mentale. » Il insiste sur le fait que les événements climatiques extrêmes, tels que les inondations, ainsi que les crises de guerre, laissent des cicatrices visibles et invisibles, et que la population doit avoir accès à des services de soutien psychologique immédiats. Témoignage : la résilience face aux catastrophes Francine Ntahomvukiye, victime des inondations de 2024 à Kibenga Lac, partage son vécu : « Ces inondations sont survenues la nuit et j’ai perdu tout ce que je possédais. J’ai été traumatisée mentalement. Nous demandons à l’État de procéder au curage de la rivière Kanyosha pour éviter que ces dégâts se répètent. » Ce témoignage illustre combien il est crucial de prévenir et soutenir la santé mentale dans les situations d’urgence, parallèlement aux interventions matérielles. Appel à l’action À la population : consulter sans délai les services de santé mentale en cas de catastrophes naturelles ou de conflits. À l’État : rendre les services de santé mentale accessibles dans tous les services de la vie nationale, afin de garantir une prise en charge rapide et efficace. Thème 2025 Accès aux services de santé mentale dans les situations d’urgence et de catastrophe naturelle 💚 La santé mentale est un droit pour toutes et tous. Agir dès aujourd’hui pour renforcer les services psychosociaux, c’est protéger la dignité, la résilience et le bien-être des communautés face aux crises. La santé mentale est un droit fondamental et chaque geste de soutien contribue à renforcer la résilience et le bien-être psychosocial des communautés face aux crises.

PPSM   |   77 Views

Publié le 27 octobre 2025
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Dernières Publications
PPSM engagée dans le renforcement des capacités en réhabilitation psychosociale au Burundi
20 octobre
La Plateforme des Intervenants en Psychosocial et en Santé Mentale (PPSM) a eu l’honneur de faire partie des organisations ayant participé au Programme de Certificat Universitaire en Réhabilitation Psychosociale, organisé par l’Université du Burundi en collaboration avec le Centre Neuropsychiatrique de Kamenge (CNPK), la Haute École Louvain en Hainaut (HELHA) et l’Institut Supérieur de Formation Sociale et de Communication (ISFSC), avec l’appui de l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES). Ce programme s’inscrit dans une dynamique de professionnalisation des acteurs oeuvrant dans le domaine de la santé mentale et psychosociale. Il vise à développer des compétences spécifiques en matière de réhabilitation psychosociale, un pilier essentiel du processus de rétablissement des personnes suivant un parcours psychiatrique (PSPP). Objectif du programme L’objectif principal de cette formation est de promouvoir la participation sociale des personnes vivant avec des troubles mentaux au Burundi, dans une approche centrée sur le rétablissement, la dignité et l’autonomie. Elle encourage également un changement de paradigme : passer d’une logique de soins exclusivement médicaux à une approche globale, communautaire et inclusive, où la personne devient actrice de son propre rétablissement. Une formation axée sur la pratique et l’innovation Sur une durée de six mois d’apprentissage intensif, les participants ont exploré plusieurs thématiques clés, combinant théorie, analyse de cas pratiques et échanges d’expériences. Parmi les modules développés : La réhabilitation psychosociale comme philosophie du rétablissement des PSPP ; La pédagogie innovante en psychoéducation et les méthodes de destigmatisation ; L’analyse environnementale des PSPP à travers l’outil du sociogénogramme et l’étude des droits des personnes concernées ; La remédiation cognitive, la neuropsychologie et les principes de base en ergothérapie ; L’approche communautaire à travers la Thérapie Communautaire Intégrative (TCI). Ces modules ont permis de renforcer les capacités des participants dans l’accompagnement des PSPP, en intégrant les dimensions psychologiques, sociales, cognitives et communautaires. Un engagement continu de la PPSM pour la santé mentale Dans la continuité de cette dynamique, la PPSM a consacré le mois d’octobre au plaidoyer pour la santé mentale, en renforçant les actions de sensibilisation, de prévention et de lutte contre la stigmatisation. Ces initiatives visent à promouvoir un environnement favorable à l’inclusion sociale, au respect des droits humains et à la réduction des discriminations envers les personnes vivant avec des troubles psychiques. Par cet engagement, la PPSM réaffirme sa mission : soutenir, accompagner et valoriser les personnes suivant un parcours psychiatrique, afin qu’elles puissent retrouver une place digne, active et reconnue au sein de la société. Changer le regard, construire ensemble La santé mentale est l’affaire de tous. Chaque geste de compréhension, chaque mot bienveillant, chaque initiative inclusive contribue à changer le regard porté sur les troubles psychiques et à favoriser le bien-être collectif. « Je souffre de maladie mentale, mais je ne suis pas une maladie mentale. » Continuons ensemble à bâtir une société plus juste, plus ouverte et plus solidaire — une société où chacun a droit au rétablissement, à la dignité et au bien-être psychosocial. Partenaires du programme @ppsm @ub @cnpk @helha @isfsc @ares Mots-clés : #Rétablissement #PSPP #Résilience #BienEtrePsychosocial #SantéMentale #MHPSSmatters #JISM #Octobre2025
Ne laissez pas l’IA décider à votre place : préservez votre autonomie et votre santé mentale
1 septembre
L’usage non modéré de l’intelligence artificielle peut fragiliser notre autonomie et notre santé mentale. Quand chaque décision, même simple, est confiée à l’IA, le risque est de perdre progressivement confiance en sa capacité à décider. Chez les jeunes en milieu scolaire, ce phénomène est particulièrement préoccupant. Beaucoup délèguent leurs devoirs ou travaux scolaires à l’IA, sans fournir l’effort de recherche ni de réflexion. À long terme, cette habitude prive les élèves d’exercices essentiels pour développer l’esprit critique, la créativité et les compétences pratiques indispensables à leur avenir. Les risques psychologiques de la dépendance à l’IA Cette dépendance peut provoquer : anxiété et indécision chronique, baisse de l’estime de soi, une perte de confiance en son propre jugement et dans ses capacités à apprendre par l’expérience. Promouvoir un usage responsable L’IA doit rester un outil d’appui, et non un substitut aux efforts personnels, à la réflexion et à la pratique. Investir dans l’éducation numérique responsable, sensibiliser les familles et accompagner les jeunes leur permet de tirer profit de la technologie tout en restant acteurs de leur apprentissage et de leur avenir. Préservons notre autonomie et notre santé mentale en adoptant un usage équilibré de l’intelligence artificielle. Ensemble, accompagnons les jeunes à devenir des décideurs confiants et créatifs.
« Il n’y a pas de santé sans santé mentale »
20 août
La célèbre affirmation de l’Organisation Mondiale de la Santé rappelle une réalité fondamentale : la santé mentale est indissociable de la santé globale. Elle constitue un pilier essentiel du bien-être de chaque individu et de la cohésion des communautés. Au Burundi, ce constat prend une dimension particulière. Dans un contexte marqué par des défis sociaux, économiques et culturels, la promotion de la santé mentale représente un levier crucial pour renforcer la résilience et la solidarité. La santé mentale, un enjeu collectif Prendre soin de la santé mentale, ce n’est pas seulement prévenir ou traiter les troubles psychologiques : c’est favoriser l’estime de soi et l’équilibre personnel, c’est construire des environnements sociaux et familiaux bienveillants, c’est aussi encourager l’entraide et la solidarité face aux difficultés de la vie. Un appel à l’action La PPSM s’engage activement à travers des activités de sensibilisation, des initiatives communautaires et des programmes de soutien psychosocial. Ces efforts visent à accompagner les populations, renforcer les réseaux de solidarité et promouvoir une culture du respect et de la résilience. Il est temps de considérer la santé mentale comme une priorité nationale et communautaire. Ensemble, nous pouvons bâtir un Burundi plus équilibré, solidaire et résilient.
La PPSM à votre service, pour une bonne santé mentale.
1 août
Le Coordinateur national met en lumière les activités phares réalisées par la PPSM, témoignant de son engagement en faveur du bien-être mental des communautés. À travers des actions de sensibilisation, des accompagnements psychosociaux, des formations et des partenariats solides, la PPSM œuvre pour une société plus résiliente, informée et solidaire. Parce que chaque action compte, la PPSM reste mobilisée pour renforcer la santé mentale au cœur de nos communautés.

Témoignages

"Quand une femme victime de viol arrive, brisée et pleine de honte, nous l'accompagnons d'abord à l'hôpital, puis auprès des autorités. Voir une survivante reprendre confiance en la vie... c'est pour cela que le CCARP existe."

N. Euphrasie
Membre du CCARP collinaire (Bugendana)

"Edouard [volontaire Croix-Rouge] est surnommé Moïse ici. Avec sa moto, il transporte les malades à l'hôpital, jour et nuit. Sans lui, beaucoup ne pourraient pas se soigner. Le CCARP compte sur des héros comme lui."

Ndayisenga Angeline
Membre du CCARP communal (Bukemba)

"Grâce à la coordination PPSM, nous trouvons ensemble des solutions pour les cas les plus difficiles. Quand un enfant souffre ou qu'une mère est en détresse, personne n'est laissé seul. C'est ça, la solidarité."

N. Fanny Grâce
Point focal PPSM (Gitega)

Horaires d'ouverture

Lundi - Vendredi 8h00 - 17h00
Samedi - Dimanche Fermé

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