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Grossesses non désirées chez les jeunes filles : un enjeu majeur pour la santé mentale et l’avenir scolaire

Les grossesses non désirées constituent un problème majeur de santé publique qui affecte particulièrement les jeunes filles. Dans les milieux scolaires, elles représentent un obstacle sérieux au développement éducatif, social et psychologique des adolescentes. Ces situations, souvent liées à une vulnérabilité économique et sociale, ont un impact direct sur leur santé mentale et leur avenir. Conséquences psychologiques et sociales Lorsqu’une grossesse survient de manière imprévue, la jeune fille est confrontée à plusieurs défis : Interruption du parcours scolaire : l’abandon des études devient fréquent, réduisant les chances d’insertion professionnelle et sociale, Stigmatisation et rejet : au sein de la famille, de l’école ou de la communauté, ces adolescentes peuvent être marginalisées, Peur de l’avenir : l’incertitude liée aux responsabilités précoces génère angoisse et stress, Santé mentale fragilisée : le cumul de ces pressions augmente le risque de détresse émotionnelle, d’anxiété, de dépression et d’isolement social. La nécessité d’une approche globale Protéger la santé mentale des jeunes filles confrontées à une grossesse non désirée requiert une réponse multidimensionnelle : Éducation sexuelle complète : informer dès le milieu scolaire pour prévenir les risques et encourager des comportements responsables, Accès aux services de santé reproductive : consultations, contraception et accompagnement adaptés à l’âge doivent être disponibles et accessibles, Sensibilisation des familles et communautés : réduire la stigmatisation et favoriser la compréhension pour créer un environnement protecteur, Espaces d’écoute et de soutien : offrir aux jeunes filles la possibilité d’exprimer leurs émotions et de recevoir un accompagnement psychologique pour renforcer leur résilience. Investir dans la prévention et l’accompagnement Chaque grossesse non désirée en milieu scolaire a un coût humain et social élevé. Miser sur la prévention et l’accompagnement n’est pas seulement un impératif de santé publique, c’est également un investissement dans l’avenir des filles, l’égalité des chances et la cohésion sociale. Il est urgent de considérer les grossesses non désirées chez les jeunes filles comme un enjeu majeur de santé mentale et d’éducation. En travaillant ensemble écoles, familles et communautés nous pouvons offrir aux adolescentes un avenir plus sûr, serein et plein de possibilités.

PPSM   |   146 Views

Publié le 26 août 2025
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Dernières Publications
L’abus des médicaments psychotropes : un enjeu de santé publique souvent négligé
29 Jul
Intrdoduction Les médicaments psychotropes anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères, neuroleptiques, stimulants jouent un rôle essentiel dans le traitement de nombreuses maladies mentales. Correctement prescrits et suivis, ils apportent un réel soulagement et améliorent la qualité de vie de milliers de personnes. Mais leur mauvaise utilisation ou leur consommation abusive comporte des risques sérieux, trop souvent minimisés. Quand l’usage devient abus L’abus de psychotropes ne signifie pas seulement une dépendance avérée. Il peut commencer par : une automédication régulière sans suivi médical, un dépassement des doses prescrites, l’usage pour des raisons non médicales (par exemple « pour dormir » ou « pour calmer le stress » ponctuel), le partage ou la vente de médicaments à des proches. Dans tous ces cas, l’équilibre thérapeutique est rompu et la santé mise en danger. Les risques pour la santé Dépendance : certaines molécules entraînent une accoutumance, rendant l’arrêt difficile. Effets secondaires : troubles de la mémoire, somnolence, difficultés de concentration, risques d’accidents. Interactions dangereuses : l’association avec l’alcool ou d’autres substances peut avoir des effets graves, parfois mortels. Masquer la maladie : en automédication, le médicament peut cacher des symptômes au lieu de traiter la cause réelle. Une responsabilité collective L’abus de psychotropes n’est pas seulement une question individuelle. Il reflète aussi : une facilité de prescription, parfois sous pression sociale, un manque de sensibilisation aux alternatives non médicamenteuses (psychothérapie, soutien psychosocial, hygiène de vie), une banalisation culturelle de ces médicaments comme « solution rapide ». Agir pour prévenir l’abus Pour les patients : ne jamais modifier un traitement sans avis médical, éviter de partager ses médicaments, oser demander un suivi régulier. Pour les familles et proches : encourager le dialogue, observer les changements de comportement, soutenir la personne dans son parcours de soins. Pour les soignants et institutions : renforcer la sensibilisation, accompagner les patients vers un usage responsable, promouvoir des approches complémentaires aux traitements médicamenteux. En conclusion Les psychotropes sont des alliés précieux quand ils sont utilisés correctement. Mais leur abus représente un risque réel pour la santé individuelle et collective. Ensemble patients, familles, soignants et société – nous pouvons favoriser une approche plus responsable, plus équilibrée, et plus humaine de la santé mentale.
Journée Mondiale des Compétences des Jeunes
15 Jul
Investir dans les compétences psychosociales, un enjeu essentiel pour l’avenir Chaque 15 juillet, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale des compétences des jeunes, instituée par les Nations Unies. Cette journée met en lumière l’importance de doter les jeunes – qui représentent la majorité de la population au Burundi – des compétences nécessaires pour s'insérer dans la vie active et contribuer au développement durable. Au-delà de la technique : les compétences psychosociales, une priorité oubliée Si l’attention est souvent portée sur les compétences techniques, professionnelles ou numériques, la PPSM attire l’attention sur un autre pilier essentiel mais souvent négligé : les compétences psychosociales. Ces compétences incluent la capacité à : Gérer ses émotions et son stress, Communiquer efficacement, Coopérer et résoudre les conflits de manière pacifique, Faire preuve d’empathie et de pensée critique. Elles constituent des facteurs de protection cruciaux contre les troubles mentaux, la violence, la déscolarisation ou encore l’exclusion sociale. Les jeunes burundais : une richesse à accompagner Le Burundi est un pays jeune. Mais la jeunesse burundaise est aussi confrontée à des défis immenses : chômage, pauvreté, pressions familiales, crises identitaires, manque d’espaces d’expression… Autant de facteurs de stress qui mettent à mal leur bien-être psychologique. Sans accompagnement adapté, ces réalités peuvent engendrer anxiété, dépression, abus de substances, ou repli social. D’où l’urgence d’intégrer le développement psychosocial dans toutes les politiques jeunesse. L’appel de la PPSM-Burundi En cette Journée mondiale, la PPSM lance un appel à l’action : Aux décideurs : Intégrer le développement psychosocial dans les stratégies nationales pour la jeunesse et l’éducation. Aux organisations de la société civile et partenaires techniques : Créer des espaces sûrs où les jeunes peuvent développer leurs compétences sociales et émotionnelles. Aux jeunes eux-mêmes : S’engager dans des parcours de croissance personnelle, apprendre à se connaître, à gérer leurs émotions, et à prendre soin de leur santé mentale. Pour une société résiliente, inclusive et durable Investir dans les compétences psychosociales, c’est outiller les jeunes pour la vie. C’est aussi préparer une génération capable de relever les défis du XXIe siècle, avec intelligence émotionnelle, responsabilité et humanité. Ensemble, mettons la santé mentale et le développement psychosocial au cœur de nos priorités pour les jeunes.
La thérapie, un signe de faiblesse ?
22 Apr
Pendant longtemps, aller en thérapie a été perçu comme un aveu d’échec ou de fragilité. Dans de nombreuses cultures et communautés, admettre qu’on a besoin d’aide psychologique peut encore susciter gêne, silence ou stigmatisation. Pourtant, cette perception est non seulement fausse, mais aussi dangereuse. Demander de l’aide, c’est faire preuve de courage Reconnaître que l’on traverse une période difficile et qu’on a besoin de soutien demande une grande force intérieure. Cela signifie que l’on se connaît suffisamment pour admettre ses limites et que l’on souhaite sincèrement aller mieux. Ce n’est pas fuir ses problèmes, c’est décider de les affronter avec les bons outils. La thérapie, un outil pour mieux se comprendre Faire appel à un·e thérapeute, c’est comme consulter un médecin pour une douleur physique : ce n’est ni honteux ni rare. La santé mentale fait partie intégrante de notre bien-être global. La thérapie permet de : Comprendre ses émotions et ses comportements Guérir des blessures passées Gérer le stress, l’anxiété ou la dépression Améliorer ses relations avec les autres Renforcer l’estime de soi, etc. Briser les tabous Chaque fois qu'une personne parle ouvertement de sa démarche thérapeutique, elle contribue à briser les stéréotypes et à créer une société plus bienveillante. La vulnérabilité n’est pas une faiblesse. C’est une humanité assumée. En résumé Aller en thérapie n’est pas un signe de faiblesse. C’est un acte de responsabilité, de courage et de maturité émotionnelle. S’occuper de sa santé mentale, c’est prendre soin de soi — tout simplement. Et vous ? Que pensez-vous de la thérapie ? N’hésitez pas à en parler autour de vous — peut-être que vos mots libéreront quelqu’un d’autre. #Santé Mentale #Bien Être #Thérapie #Brisons Les Tabous #ppsm burundi
LA SANTÉ MENTALE AU BURUNDI : DÉFIS, RÉALITÉS ET PERSPECTIVES
16 Apr
La santé mentale au Burundi demeure une question négligée, malgré l'ampleur des troubles psychologiques dans la population. Des études récentes révèlent que près de 40 % des Burundais présentent des signes de difficultés mentales. Pourquoi la santé mentale est-elle aussi importante que la santé physique ? Une bonne santé mentale permet de faire face aux difficultés de la vie, maintenir des relations saines, avoir une bonne estime de soi, prendre des décisions équilibrées, se sentir épanoui dans ses activités. Lorsque notre santé mentale est fragilisée, cela peut affecter notre concentration, notre motivation, notre sommeil, notre appétit et même notre santé physique. Les facteurs qui influencent la santé mentale La santé mentale peut être influencée par : Le stress : qu’il soit lié au travail, aux études ou à des événements personnels. Les relations : des liens sociaux solides sont un facteur de protection important. L’environnement : un cadre de vie sûr, stable et encourageant favorise le bien-être. Les antécédents familiaux : certaines maladies mentales peuvent avoir une composante génétique. Le mode de vie : sommeil, alimentation, activité physique jouent un rôle important. Briser les tabous Parler de santé mentale reste parfois difficile à cause des préjugés. Plus particulièrement au Burundi où avoir des difficultés mentales équivaut à “être fou”. Pourtant, il est essentiel de normaliser ces discussions. Se sentir mal ne signifie pas être « faible » ou « fou » — cela fait simplement partie de l’expérience humaine. Demander de l’aide est un signe de force. Que ce soit auprès d’un proche, d’un médecin, d’un psychologue ou d’un service d’écoute, il existe des ressources pour chacun. Comment prendre soin de sa santé mentale ? Voici quelques gestes simples qui peuvent faire une vraie différence : Dormir suffisamment Avoir une activité physique régulière S’entourer de personnes positives Prendre du temps pour soi Pratiquer la pleine conscience ou la méditation Parler de ce qu’on ressent, sans honte Défis majeurs 1. Stigmatisation et méconnaissance : La santé mentale est souvent perçue à travers des croyances culturelles, telles que la sorcellerie ou les malédictions. Cette vision conduit à la stigmatisation des personnes atteintes de troubles mentaux, qui sont parfois cachées ou maltraitées au sein de leur famille. De plus, le suicide est un sujet tabou, souvent attribué à des causes surnaturelles plutôt qu'à des problèmes de santé mentale. 2. Accès limité aux traitements : Les médicaments psychotropes sont coûteux et souvent indisponibles dans les pharmacies locales. Bien que la Centrale d'Achats des Médicaments Essentiels du Burundi (CAMEBU) ait commencé à commander ces médicaments, leur coût reste un obstacle majeur pour de nombreux patients. Réalités préoccupantes Entre 2015 et 2017, plus de 22 000 cas de troubles mentaux ont été enregistrés dans les trois principaux centres psychiatriques du pays. Les principaux facteurs contributifs incluent la pauvreté, le chômage, les violences sexuelles, les crises sociopolitiques, la perte de proches et la consommation de substances psychoactives. De plus, plus de 6 % de la population enquêtée a déclaré avoir sérieusement envisagé le suicide, et 4 % auraient tenté de se suicider. Perspectives d'amélioration L’amélioration de la santé mentale au Burundi repose sur la mobilisation coordonnée de plusieurs acteurs clés tels que le Centre Neuropsychiatrique de Kamenge (CNPK), la Plateforme des intervenants en Psychosocial et en Santé Mentale (PPSM), ainsi que diverses Organisations membres et partenaires œuvrant dans le secteur de la santé mentale. Ces structures œuvrent pour renforcer l’accès aux soins, former le personnel de santé, sensibiliser les communautés et intégrer la santé mentale dans les soins de santé primaires. Le développement de services de proximité et le plaidoyer pour une meilleure reconnaissance des troubles mentaux sont également des leviers essentiels pour répondre aux besoins croissants de la population. Conclusion La santé mentale, c’est l’affaire de tous. Il est temps de lui accorder autant d’attention que la santé physique. En prendre soin, c’est prendre soin de soi, mais aussi des autres. Ensemble, rendons ce sujet plus visible et plus accepté.
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L’abus des médicaments psychotropes : un enjeu de santé publique souvent négligé

Intrdoduction Les médicaments psychotropes anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères, neuroleptiques, stimulants jouent un rôle essentiel dans le traitement de nombreuses maladies mentales. Correctement prescrits et suivis, ils apportent un réel soulagement et améliorent la qualité de vie de milliers de personnes. Mais leur mauvaise utilisation ou leur consommation abusive comporte des risques sérieux, trop souvent minimisés. Quand l’usage devient abus L’abus de psychotropes ne signifie pas seulement une dépendance avérée. Il peut commencer par : une automédication régulière sans suivi médical, un dépassement des doses prescrites, l’usage pour des raisons non médicales (par exemple « pour dormir » ou « pour calmer le stress » ponctuel), le partage ou la vente de médicaments à des proches. Dans tous ces cas, l’équilibre thérapeutique est rompu et la santé mise en danger. Les risques pour la santé Dépendance : certaines molécules entraînent une accoutumance, rendant l’arrêt difficile. Effets secondaires : troubles de la mémoire, somnolence, difficultés de concentration, risques d’accidents. Interactions dangereuses : l’association avec l’alcool ou d’autres substances peut avoir des effets graves, parfois mortels. Masquer la maladie : en automédication, le médicament peut cacher des symptômes au lieu de traiter la cause réelle. Une responsabilité collective L’abus de psychotropes n’est pas seulement une question individuelle. Il reflète aussi : une facilité de prescription, parfois sous pression sociale, un manque de sensibilisation aux alternatives non médicamenteuses (psychothérapie, soutien psychosocial, hygiène de vie), une banalisation culturelle de ces médicaments comme « solution rapide ». Agir pour prévenir l’abus Pour les patients : ne jamais modifier un traitement sans avis médical, éviter de partager ses médicaments, oser demander un suivi régulier. Pour les familles et proches : encourager le dialogue, observer les changements de comportement, soutenir la personne dans son parcours de soins. Pour les soignants et institutions : renforcer la sensibilisation, accompagner les patients vers un usage responsable, promouvoir des approches complémentaires aux traitements médicamenteux. En conclusion Les psychotropes sont des alliés précieux quand ils sont utilisés correctement. Mais leur abus représente un risque réel pour la santé individuelle et collective. Ensemble patients, familles, soignants et société – nous pouvons favoriser une approche plus responsable, plus équilibrée, et plus humaine de la santé mentale.

29 Jul 2025   |   183
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Journée Mondiale des Compétences des Jeunes

Investir dans les compétences psychosociales, un enjeu essentiel pour l’avenir Chaque 15 juillet, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale des compétences des jeunes, instituée par les Nations Unies. Cette journée met en lumière l’importance de doter les jeunes – qui représentent la majorité de la population au Burundi – des compétences nécessaires pour s'insérer dans la vie active et contribuer au développement durable. Au-delà de la technique : les compétences psychosociales, une priorité oubliée Si l’attention est souvent portée sur les compétences techniques, professionnelles ou numériques, la PPSM attire l’attention sur un autre pilier essentiel mais souvent négligé : les compétences psychosociales. Ces compétences incluent la capacité à : Gérer ses émotions et son stress, Communiquer efficacement, Coopérer et résoudre les conflits de manière pacifique, Faire preuve d’empathie et de pensée critique. Elles constituent des facteurs de protection cruciaux contre les troubles mentaux, la violence, la déscolarisation ou encore l’exclusion sociale. Les jeunes burundais : une richesse à accompagner Le Burundi est un pays jeune. Mais la jeunesse burundaise est aussi confrontée à des défis immenses : chômage, pauvreté, pressions familiales, crises identitaires, manque d’espaces d’expression… Autant de facteurs de stress qui mettent à mal leur bien-être psychologique. Sans accompagnement adapté, ces réalités peuvent engendrer anxiété, dépression, abus de substances, ou repli social. D’où l’urgence d’intégrer le développement psychosocial dans toutes les politiques jeunesse. L’appel de la PPSM-Burundi En cette Journée mondiale, la PPSM lance un appel à l’action : Aux décideurs : Intégrer le développement psychosocial dans les stratégies nationales pour la jeunesse et l’éducation. Aux organisations de la société civile et partenaires techniques : Créer des espaces sûrs où les jeunes peuvent développer leurs compétences sociales et émotionnelles. Aux jeunes eux-mêmes : S’engager dans des parcours de croissance personnelle, apprendre à se connaître, à gérer leurs émotions, et à prendre soin de leur santé mentale. Pour une société résiliente, inclusive et durable Investir dans les compétences psychosociales, c’est outiller les jeunes pour la vie. C’est aussi préparer une génération capable de relever les défis du XXIe siècle, avec intelligence émotionnelle, responsabilité et humanité. Ensemble, mettons la santé mentale et le développement psychosocial au cœur de nos priorités pour les jeunes.

15 Jul 2025   |   229
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La thérapie, un signe de faiblesse ?

Pendant longtemps, aller en thérapie a été perçu comme un aveu d’échec ou de fragilité. Dans de nombreuses cultures et communautés, admettre qu’on a besoin d’aide psychologique peut encore susciter gêne, silence ou stigmatisation. Pourtant, cette perception est non seulement fausse, mais aussi dangereuse. Demander de l’aide, c’est faire preuve de courage Reconnaître que l’on traverse une période difficile et qu’on a besoin de soutien demande une grande force intérieure. Cela signifie que l’on se connaît suffisamment pour admettre ses limites et que l’on souhaite sincèrement aller mieux. Ce n’est pas fuir ses problèmes, c’est décider de les affronter avec les bons outils. La thérapie, un outil pour mieux se comprendre Faire appel à un·e thérapeute, c’est comme consulter un médecin pour une douleur physique : ce n’est ni honteux ni rare. La santé mentale fait partie intégrante de notre bien-être global. La thérapie permet de : Comprendre ses émotions et ses comportements Guérir des blessures passées Gérer le stress, l’anxiété ou la dépression Améliorer ses relations avec les autres Renforcer l’estime de soi, etc. Briser les tabous Chaque fois qu'une personne parle ouvertement de sa démarche thérapeutique, elle contribue à briser les stéréotypes et à créer une société plus bienveillante. La vulnérabilité n’est pas une faiblesse. C’est une humanité assumée. En résumé Aller en thérapie n’est pas un signe de faiblesse. C’est un acte de responsabilité, de courage et de maturité émotionnelle. S’occuper de sa santé mentale, c’est prendre soin de soi — tout simplement. Et vous ? Que pensez-vous de la thérapie ? N’hésitez pas à en parler autour de vous — peut-être que vos mots libéreront quelqu’un d’autre. #Santé Mentale #Bien Être #Thérapie #Brisons Les Tabous #ppsm burundi

22 Apr 2025   |   121
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LA SANTÉ MENTALE AU BURUNDI : DÉFIS, RÉALITÉS ET PERSPECTIVES

La santé mentale au Burundi demeure une question négligée, malgré l'ampleur des troubles psychologiques dans la population. Des études récentes révèlent que près de 40 % des Burundais présentent des signes de difficultés mentales. Pourquoi la santé mentale est-elle aussi importante que la santé physique ? Une bonne santé mentale permet de faire face aux difficultés de la vie, maintenir des relations saines, avoir une bonne estime de soi, prendre des décisions équilibrées, se sentir épanoui dans ses activités. Lorsque notre santé mentale est fragilisée, cela peut affecter notre concentration, notre motivation, notre sommeil, notre appétit et même notre santé physique. Les facteurs qui influencent la santé mentale La santé mentale peut être influencée par : Le stress : qu’il soit lié au travail, aux études ou à des événements personnels. Les relations : des liens sociaux solides sont un facteur de protection important. L’environnement : un cadre de vie sûr, stable et encourageant favorise le bien-être. Les antécédents familiaux : certaines maladies mentales peuvent avoir une composante génétique. Le mode de vie : sommeil, alimentation, activité physique jouent un rôle important. Briser les tabous Parler de santé mentale reste parfois difficile à cause des préjugés. Plus particulièrement au Burundi où avoir des difficultés mentales équivaut à “être fou”. Pourtant, il est essentiel de normaliser ces discussions. Se sentir mal ne signifie pas être « faible » ou « fou » — cela fait simplement partie de l’expérience humaine. Demander de l’aide est un signe de force. Que ce soit auprès d’un proche, d’un médecin, d’un psychologue ou d’un service d’écoute, il existe des ressources pour chacun. Comment prendre soin de sa santé mentale ? Voici quelques gestes simples qui peuvent faire une vraie différence : Dormir suffisamment Avoir une activité physique régulière S’entourer de personnes positives Prendre du temps pour soi Pratiquer la pleine conscience ou la méditation Parler de ce qu’on ressent, sans honte Défis majeurs 1. Stigmatisation et méconnaissance : La santé mentale est souvent perçue à travers des croyances culturelles, telles que la sorcellerie ou les malédictions. Cette vision conduit à la stigmatisation des personnes atteintes de troubles mentaux, qui sont parfois cachées ou maltraitées au sein de leur famille. De plus, le suicide est un sujet tabou, souvent attribué à des causes surnaturelles plutôt qu'à des problèmes de santé mentale. 2. Accès limité aux traitements : Les médicaments psychotropes sont coûteux et souvent indisponibles dans les pharmacies locales. Bien que la Centrale d'Achats des Médicaments Essentiels du Burundi (CAMEBU) ait commencé à commander ces médicaments, leur coût reste un obstacle majeur pour de nombreux patients. Réalités préoccupantes Entre 2015 et 2017, plus de 22 000 cas de troubles mentaux ont été enregistrés dans les trois principaux centres psychiatriques du pays. Les principaux facteurs contributifs incluent la pauvreté, le chômage, les violences sexuelles, les crises sociopolitiques, la perte de proches et la consommation de substances psychoactives. De plus, plus de 6 % de la population enquêtée a déclaré avoir sérieusement envisagé le suicide, et 4 % auraient tenté de se suicider. Perspectives d'amélioration L’amélioration de la santé mentale au Burundi repose sur la mobilisation coordonnée de plusieurs acteurs clés tels que le Centre Neuropsychiatrique de Kamenge (CNPK), la Plateforme des intervenants en Psychosocial et en Santé Mentale (PPSM), ainsi que diverses Organisations membres et partenaires œuvrant dans le secteur de la santé mentale. Ces structures œuvrent pour renforcer l’accès aux soins, former le personnel de santé, sensibiliser les communautés et intégrer la santé mentale dans les soins de santé primaires. Le développement de services de proximité et le plaidoyer pour une meilleure reconnaissance des troubles mentaux sont également des leviers essentiels pour répondre aux besoins croissants de la population. Conclusion La santé mentale, c’est l’affaire de tous. Il est temps de lui accorder autant d’attention que la santé physique. En prendre soin, c’est prendre soin de soi, mais aussi des autres. Ensemble, rendons ce sujet plus visible et plus accepté.

16 Apr 2025   |   97
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Les Troubles d'Apprentissage : Un Impact Profond sur la Santé Mentale des Enfants

Les troubles d’apprentissage, tels que la dyslexie ou la dyscalculie, affectent profondément la santé mentale des enfants. Ils mettent à l’épreuve leur estime de soi et leur bien-être émotionnel. L’impact sur la santé mentale des jeunes Les jeunes confrontés à des troubles d’apprentissage peuvent rencontrer plusieurs difficultés : Anxiété scolaire : provoquée par les défis académiques. Frustration persistante : qui peut engendrer un manque de motivation. Accompagnement pour un avenir serein Pour mieux accompagner ces enfants, il est primordial de : Adopter une approche bienveillante pour renforcer leur confiance. Mettre en place des outils adaptés comme des livres audio et des logiciels d'aide. Créer des partenariats entre parents et enseignants pour un soutien continu. #TroublesDapprentissage #SantéMentale #BienÊtre #Inclusion #Dyslexie #Dyscalculie #SupportÉmotionnel

04 Feb 2025   |   213
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L'importance de l'estime de soi pour une santé mentale équilibrée

Introduction L'estime de soi, définie comme la perception que nous avons de notre propre valeur, joue un rôle crucial dans notre santé mentale et notre bien-être général. Une bonne estime de soi nous aide à naviguer les défis de la vie, à entretenir des relations positives et à atteindre notre plein potentiel. Cet article explore l'importance de l'estime de soi dans le cadre de la santé mentale et propose des stratégies pour la renforcer. Pourquoi l'estime de soi est-elle essentielle pour la santé mentale ? L'estime de soi influence directement notre santé mentale. Une estime de soi positive est associée à une meilleure gestion du stress, une plus grande résilience face aux échecs et une meilleure qualité de vie. En revanche, une faible estime de soi peut conduire à des troubles mentaux tels que la dépression, l'anxiété et des comportements autodestructeurs¹. Les facteurs influençant l'estime de soi Les expériences de l'enfance : Les interactions avec les parents, les enseignants et les pairs jouent un rôle crucial dans le développement de l'estime de soi. Les accomplissements personnels : Réussir dans divers domaines de la vie, comme les études ou le travail, peut renforcer l'estime de soi. Les relations interpersonnelles : Des relations saines et soutenantes contribuent à une meilleure estime de soi². Les différents états de l'estime de soi et de l'auto-compassion Estime de soi élevée mais faible auto-compassion : Compétitif, axé sur le statut social et motivé par la réussite ou l'échec. Faible estime de soi et faible auto-compassion : Insensible au succès ou à l'échec. Faible estime de soi mais haute auto-compassion : Capable de reconnaître ses propres forces et faiblesses. Haute estime de soi et haute auto-compassion : Coopératif, capable de reconnaître ses propres forces et faiblesses ainsi que celles des autres. Comment renforcer son estime de soi ? Reconnaissance de soi : Prenez le temps chaque jour de noter trois choses positives que vous avez accomplies ou des qualités que vous appréciez en vous-même. Acceptation de soi : Apprenez à vous accepter tel que vous êtes, avec vos forces et vos faiblesses. Responsabilité personnelle : Prenez la responsabilité de vos actions et de vos choix pour sentir que vous avez le contrôle de votre vie. Objectifs réalistes : Fixez-vous des objectifs atteignables pour ressentir un sentiment d'accomplissement. Affirmations positives : Utilisez des affirmations positives pour changer votre dialogue intérieur et améliorer votre perception de vous-même³. Conclusion L'estime de soi est un élément fondamental de notre santé mentale. En investissant dans notre estime de soi, nous pouvons améliorer notre bien-être global et notre qualité de vie. N'oubliez pas que chaque petit pas compte dans ce voyage vers une meilleure estime de soi. Voir Plus ⇒

04 Oct 2024   |   148
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Les troubles du comportement alimentaire et les traumatismes sexuels

Qu'est-ce qu'un TCA ? Avant toute chose, il est important de définir ce qu'est un trouble du comportement alimentaire (TCA). Un trouble du comportement alimentaire est une perturbation du fonctionnement alimentaire et du rapport à l'alimentation. Classiquement, on compte trois TCA : l'anorexie mentale, la boulimie (de type I et de type II) et l'hyperphagie. Il existe également des troubles du comportement alimentaire mixte, bien qu'ils ne soient pas clairement définis. Chacun de ces troubles possède des symptômes spécifiques, mais tous ont en commun un dysfonctionnement du comportement alimentaire. Le but de cet article étant de s'intéresser aux possibles liens entre traumas sexuels et TCA, je n'entrerai pas plus en détail dans l'explication de ces troubles. Cependant, si vous souhaitez plus d'informations, un article complet sur les TCA est disponible sur le blog ! Voir l'article complet

26 Jul 2024   |   194
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