Clôture réussie d’un atelier de capitalisation en partenariat avec AFSC et PPLM
- 2025-04-25 16:49:32
Pendant longtemps, aller en thérapie a été perçu comme un aveu d’échec ou de fragilité. Dans de nombreuses cultures et communautés, admettre qu’on a besoin d’aide psychologique peut encore susciter gêne, silence ou stigmatisation. Pourtant, cette perception est non seulement fausse, mais aussi dangereuse.
Reconnaître que l’on traverse une période difficile et qu’on a besoin de soutien demande une grande force intérieure. Cela signifie que l’on se connaît suffisamment pour admettre ses limites et que l’on souhaite sincèrement aller mieux. Ce n’est pas fuir ses problèmes, c’est décider de les affronter avec les bons outils.
Faire appel à un·e thérapeute, c’est comme consulter un médecin pour une douleur physique : ce n’est ni honteux ni rare. La santé mentale fait partie intégrante de notre bien-être global. La thérapie permet de :
Chaque fois qu'une personne parle ouvertement de sa démarche thérapeutique, elle contribue à briser les stéréotypes et à créer une société plus bienveillante. La vulnérabilité n’est pas une faiblesse. C’est une humanité assumée.
Aller en thérapie n’est pas un signe de faiblesse. C’est un acte de responsabilité, de courage et de maturité émotionnelle. S’occuper de sa santé mentale, c’est prendre soin de soi — tout simplement.
Et vous ? Que pensez-vous de la thérapie ?
N’hésitez pas à en parler autour de vous — peut-être que vos mots libéreront quelqu’un d’autre.
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La santé mentale au Burundi demeure une question négligée, malgré l'ampleur des troubles psychologiques dans la population. Des études récentes révèlent que près de 40 % des Burundais présentent des signes de difficultés mentales.
Une bonne santé mentale permet de faire face aux difficultés de la vie, maintenir des relations saines, avoir une bonne estime de soi, prendre des décisions équilibrées, se sentir épanoui dans ses activités.
Lorsque notre santé mentale est fragilisée, cela peut affecter notre concentration, notre motivation, notre sommeil, notre appétit et même notre santé physique.
La santé mentale peut être influencée par :
Parler de santé mentale reste parfois difficile à cause des préjugés. Plus particulièrement au Burundi où avoir des difficultés mentales équivaut à “être fou”. Pourtant, il est essentiel de normaliser ces discussions. Se sentir mal ne signifie pas être « faible » ou « fou » — cela fait simplement partie de l’expérience humaine.
Demander de l’aide est un signe de force. Que ce soit auprès d’un proche, d’un médecin, d’un psychologue ou d’un service d’écoute, il existe des ressources pour chacun.
Voici quelques gestes simples qui peuvent faire une vraie différence :
1. Stigmatisation et méconnaissance : La santé mentale est souvent perçue à travers des croyances culturelles, telles que la sorcellerie ou les malédictions. Cette vision conduit à la stigmatisation des personnes atteintes de troubles mentaux, qui sont parfois cachées ou maltraitées au sein de leur famille. De plus, le suicide est un sujet tabou, souvent attribué à des causes surnaturelles plutôt qu'à des problèmes de santé mentale.
2. Accès limité aux traitements : Les médicaments psychotropes sont coûteux et souvent indisponibles dans les pharmacies locales. Bien que la Centrale d'Achats des Médicaments Essentiels du Burundi (CAMEBU) ait commencé à commander ces médicaments, leur coût reste un obstacle majeur pour de nombreux patients.
Entre 2015 et 2017, plus de 22 000 cas de troubles mentaux ont été enregistrés dans les trois principaux centres psychiatriques du pays. Les principaux facteurs contributifs incluent la pauvreté, le chômage, les violences sexuelles, les crises sociopolitiques, la perte de proches et la consommation de substances psychoactives.
De plus, plus de 6 % de la population enquêtée a déclaré avoir sérieusement envisagé le suicide, et 4 % auraient tenté de se suicider.
L’amélioration de la santé mentale au Burundi repose sur la mobilisation coordonnée de plusieurs acteurs clés tels que le Centre Neuropsychiatrique de Kamenge (CNPK), la Plateforme des intervenants en Psychosocial et en Santé Mentale (PPSM), ainsi que diverses Organisations membres et partenaires œuvrant dans le secteur de la santé mentale.
Ces structures œuvrent pour renforcer l’accès aux soins, former le personnel de santé, sensibiliser les communautés et intégrer la santé mentale dans les soins de santé primaires. Le développement de services de proximité et le plaidoyer pour une meilleure reconnaissance des troubles mentaux sont également des leviers essentiels pour répondre aux besoins croissants de la population.
La santé mentale, c’est l’affaire de tous. Il est temps de lui accorder autant d’attention que la santé physique. En prendre soin, c’est prendre soin de soi, mais aussi des autres. Ensemble, rendons ce sujet plus visible et plus accepté.
Les troubles d’apprentissage, tels que la dyslexie ou la dyscalculie, affectent profondément la santé mentale des enfants. Ils mettent à l’épreuve leur estime de soi et leur bien-être émotionnel.
Les jeunes confrontés à des troubles d’apprentissage peuvent rencontrer plusieurs difficultés :
Pour mieux accompagner ces enfants, il est primordial de :
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L'estime de soi, définie comme la perception que nous avons de notre propre valeur, joue un rôle crucial dans notre santé mentale et notre bien-être général. Une bonne estime de soi nous aide à naviguer les défis de la vie, à entretenir des relations positives et à atteindre notre plein potentiel. Cet article explore l'importance de l'estime de soi dans le cadre de la santé mentale et propose des stratégies pour la renforcer.
L'estime de soi influence directement notre santé mentale. Une estime de soi positive est associée à une meilleure gestion du stress, une plus grande résilience face aux échecs et une meilleure qualité de vie. En revanche, une faible estime de soi peut conduire à des troubles mentaux tels que la dépression, l'anxiété et des comportements autodestructeurs¹.
L'estime de soi est un élément fondamental de notre santé mentale. En investissant dans notre estime de soi, nous pouvons améliorer notre bien-être global et notre qualité de vie. N'oubliez pas que chaque petit pas compte dans ce voyage vers une meilleure estime de soi.
Voir Plus ⇒Avant toute chose, il est important de définir ce qu'est un trouble du comportement alimentaire (TCA).
Un trouble du comportement alimentaire est une perturbation du fonctionnement alimentaire et du rapport à l'alimentation.
Classiquement, on compte trois TCA : l'anorexie mentale, la boulimie (de type I et de type II) et l'hyperphagie.
Il existe également des troubles du comportement alimentaire mixte, bien qu'ils ne soient pas clairement définis.
Chacun de ces troubles possède des symptômes spécifiques, mais tous ont en commun un dysfonctionnement du comportement alimentaire.
Le but de cet article étant de s'intéresser aux possibles liens entre traumas sexuels et TCA, je n'entrerai pas plus en détail dans l'explication de ces troubles.
Cependant, si vous souhaitez plus d'informations, un article complet sur les TCA est disponible sur le blog !
Voir l'article complet